Je trouve Mme D sur un brancard aux Urgences dans un couloir.
Ils m’ont prévenue qu’elle était arrivée il y a peu suite à une chute dans la rue. Je viens la voir et savoir ce qu’il en est.
Elle est blafarde, manifestement faible.
Il y a quelques jours elle a eu sa 6e cure de chimio.
3e série de chimio en 5 ans.
L’accumulation des séances pèse sur son corps.
Elle me murmure que de toute façon elle l’avait bien dit qu’elle était faible et qu’elle se sentait mal.
“Pourquoi êtes vous sortie alors?”
“Mon médecin m’a dit qu’il ne se déplaçait pas à domicile, que si je voulais le voir il fallait que je me débrouille pour venir à son cabinet, je n’avais pas le choix, je me sentais tellement mal.”
Parfois l’envie d’hurler se fait tellement forte que la seule chose à faire c’est de ne rien dire.
Ils m’ont prévenue qu’elle était arrivée il y a peu suite à une chute dans la rue. Je viens la voir et savoir ce qu’il en est.
Elle est blafarde, manifestement faible.
Il y a quelques jours elle a eu sa 6e cure de chimio.
3e série de chimio en 5 ans.
L’accumulation des séances pèse sur son corps.
Elle me murmure que de toute façon elle l’avait bien dit qu’elle était faible et qu’elle se sentait mal.
“Pourquoi êtes vous sortie alors?”
“Mon médecin m’a dit qu’il ne se déplaçait pas à domicile, que si je voulais le voir il fallait que je me débrouille pour venir à son cabinet, je n’avais pas le choix, je me sentais tellement mal.”
Parfois l’envie d’hurler se fait tellement forte que la seule chose à faire c’est de ne rien dire.
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